* Doper la création d’emplois durables
L’emploi durable, c’est celui qui se déploie dans des secteurs socialement utiles, qui préserve l’environnement, qui améliore la qualité de la vie et qui n’est pas délocalisable. Encourager l’emploi durable doit se faire :
o en orientant les 120 milliards d’euros des fonds de pensions vers la création d’emplois durables. Cet argent spéculatif doit contribuer à développer l’économie, particulièrement en soutenant les PME, principales créatrices d’emplois, et en stimulant les nouvelles technologies vertes ;
o en diminuant les cotisations sociales sur les bas salaires et en conditionnant toute réduction de cotisation à la création d’emploi ;
o en soutenant l’emploi non-marchand et l’économie sociale.
* Augmenter les prestations sociales, en particulier les allocations familiales et les pensions en commençant par les plus basses
La Sécurité sociale doit agir comme tremplin social plutôt que seulement comme filet : des pensions non adaptées au coût de la vie, des minimas sociaux trop bas et des salaires trop peu élevés placent de plus en plus de personnes en situation de précarité, au bord de l’exclusion sociale.
Il faut relever les minimas sociaux jusqu’au montant du seuil de pauvreté et les salaires les plus bas, qui ne l’ont plus été depuis plus de 10 ans, augmenter les allocations familiales particulièrement pour les enfants d’indépendant. Au-delà de l’augmentation du montant des pensions, une assurance autonomie fédérale sera mise en œuvre pour prendre en compte l’augmentation de la durée de la vie. Outre l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées, elle renforcera l’emploi dans le secteur non-marchand.
Il faut privilégier le maintien à domicile des personnes âgées et la création de logements adaptés et de structures d’accueil de proximité.
* Soutenir les personnes et les familles en cas d’accidents de la vie
Étant donné l’évolution des modes de vie, il est de plus en plus fréquent pour un nombre croissant d’hommes et de femmes de se retrouver victimes d’accidents de parcours qui les précipitent au bord de la précarité. Séparation, divorce, perte d’un emploi ou accidents de santé sont autant de causes de décrochages humainement dramatiques. À côté d’une batterie de mesures destinées à renforcer la solidarité et la cohésion sociale (augmentation du pouvoir d’achat, encouragement à la médiation familiale, bientraitance des personnes âgées, fonds de créances alimentaires, lutte contre le décrochage scolaire et social, etc.), il faut élargir la couverture de la Sécu aux nouvelles réalités sociales et à de nouveaux besoins, notamment en individualisant les droits sociaux et en mettant sur pied l’assurance-autonomie.